VIH ET SANTÉ

  • Solution phare 1 : Pauvreté

Introduction

Les technologies numériques offrent des opportunités tangibles pour relever les défis de la santé. Elles peuvent améliorer la couverture et la qualité des services de santé, en particulier ceux situés dans la « dernière ligne » – les zones sous-desservies et exclues. Les interventions numériques, y compris par leur intégration dans la couverture de santé universelle, sont essentielles pour atteindre l’Objectif de développement durable (ODD) 3 (bonne santé et bien-être) ainsi que d’autres objectifs et cibles des ODD liés à la santé.

Le PNUD reconnaît le rôle significatif des systèmes numériques dans le développement national. L’écosystème numérique, qui comprend l’intelligence artificielle (IA), les « big data », l’Internet et la radio, peut s’intégrer de manière transparente au secteur de la santé pour relever les principaux défis de santé liés aux maladies transmissibles (y compris la préparation et la réponse), aux maladies non transmissibles, à la résistance aux antimicrobiens, et même au changement climatique et aux catastrophes.

La pandémie de COVID-19 a souligné l’importance de l’inclusion numérique comme déterminant clé de la santé pouvant accélérer les progrès dans une multitude d’aspects de la prestation des soins de santé et faciliter la réalisation de la couverture de santé universelle. Les données et la technologie numérique peuvent favoriser l’équité et le développement de systèmes de santé plus résilients et durables. Cependant, de nombreuses personnes n’ont toujours pas accès à l’Internet et aux opportunités qu’il offre, soulignant l’importance de la programmation et de cadres politiques et juridiques qui favorisent un accès équitable, protègent la vie privée, et réduisent la désinformation et la fracture numérique.

L’approche du PNUD en matière de santé numérique est ancrée dans son cadre stratégique global et sa Stratégie numérique. Les interventions de santé numérique sont intégrées dans la Stratégie VIH et Santé 2022-2025 au travers de trois domaines d’action interdépendants qui se renforcent mutuellement : réduire les inégalités et les exclusions affectant la santé et alimentant les épidémies ; promouvoir une gouvernance efficace et inclusive ; et établir des systèmes de santé résilients.

La numérisation est un moteur important de la première solution type du Plan stratégique du PNUD – la pauvreté, y compris le thème du VIH et de la santé. Six domaines spécifiques affectés par la transformation numérique sont importants pour ce thème : les services de santé, la couverture de santé universelle, les interventions numériques, l’écosystème numérique, les droits humains et les disparités entre les sexes. Bien que ce guide couvre la plupart de ces domaines, l’aspect des droits humains est traité dans le Guide numérique des droits humains pour le développement durable et l’aspect des disparités entre les sexes dans le Guide des économies égalitaires entre les sexes. Les sections pertinentes de ces guides doivent être lues conjointement avec celui-ci.

Messages clés

  • la santé numérique, ou l’utilisation de technologies numériques pour la santé, est devenue un domaine essentiel, utilisant à la fois des formes traditionnelles et innovantes des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour répondre aux besoins en termes de santé.
  • Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), une intervention de santé numérique est définie comme « une fonctionnalité discrète de la technologie numérique qui est appliquée pour atteindre des objectifs de santé et est mise en œuvre dans des applications de santé numérique et des systèmes de TIC, y compris des canaux de communication tels que les messages textuels ».
  • Les interventions de santé numérique peuvent améliorer la capacité des agents de santé. Elles peuvent leur donner un accès immédiat aux protocoles cliniques et élargir l’accès aux services médicaux grâce à des consultations de télémédecine et d’autres méthodes telles que la fourniture d’informations via des smartphones et la radio. La numérisation des chaînes d’approvisionnement médical peut améliorer l’efficacité, conduisant à une disponibilité accrue des médicaments et des vaccins, à la réduction des déchets et de la corruption, et à d’importantes économies de coûts.
  • la pandémie de COVID-19 a incité le PNUD à collaborer et à cocréer des plateformes numériques et des ensembles de données qui aideront l’organisation à être mieux préparée et à répondre aux futures pandémies.
  • La plateforme « Data Futures » du PNUD est une ressource ouverte contenant une large base de données organisée de divers paramètres socio-économiques pour faciliter une prise de décision éclairée par les décideurs politiques et les responsables de programme lorsqu’ils développent des interventions efficaces en vue d’un relèvement plus rapide suite à une pandémie.
  • Les « big data » sont destinées à faire partie intégrante des développements technologiques futurs, permettant au PNUD de tirer des informations précieuses des énormes quantités de données générées par les technologies de santé numérique émergentes. L’amélioration des données et des analyses facilite une meilleure prise de décision, renforçant les informations et la réponse relativement aux pandémies et aux épidémies. Cependant, il est important de reconnaître la possibilité que les algorithmes de l’IA contiennent des biais susceptibles de conduire à des prédictions et des résultats de santé inexacts basés sur la race, le genre ou le statut socio-économique, creusant davantage les disparités existantes.
  • le PNUD se focalise principalement sur le renforcement des systèmes institutionnels, en vue de numériser les domaines clés liés aux lacunes dans la prestation des services de santé. Cette approche conduit à une responsabilité, une efficacité et une transparence améliorées.
  • À travers ses programmes et projets, le PNUD promeut la littératie numérique parmi divers groupes, y compris : les jeunes, les personnes âgées, les agents de santé et les communautés marginalisées, ce qui promeut une meilleure prestation des soins de santé. Le PNUD tire également parti de ses relations avec les communautés locales pour concevoir des systèmes numériques et promouvoir des écosystèmes numériques locaux. L’organisation soutient les gouvernements dans la conception et la mise en œuvre de politiques et de programmes de santé numérique durables.
  • Le PNUD est bien équipé pour apporter un soutien au niveau des pays afin d’intégrer les innovations numériques dans la programmation de la santé grâce à des bureaux d’aide technique et en évaluant l’état de préparation numérique et les technologies de la santé en vue de solutions évolutives. Le PNUD est également positionné pour relier les interventions de santé à d’autres plateformes numériques établies, telles que les systèmes électroniques de gouvernement émergents, pour orienter la prise de décision politique et la prestation de services. De plus, les partenariats du PNUD avec la société civile permettent à l’organisation de faire le pont entre les systèmes numériques utilisés par les communautés et les donateurs et les systèmes de santé gouvernementaux.
  • une approche de la santé basée sur les droits est au cœur de la mission du PNUD. Le travail de l’organisation sur l’utilisation des technologies numériques dans le respect et la réalisation des droits humains suit le principe selon lequel le droit à la santé est un droit humain fondamental. Le PNUD plaide fermement pour que toutes les personnes bénéficient des avancées numériques sans avoir à s’inquiéter d’infractions à sa vie privée et sa sécurité.
  • Le PNUD promeut des approches délibérément inclusives du développement numérique qui accordent aux personnes une place centrale. L’organisation utilise des solutions numériques et de données pour garantir l’inclusion des populations clés et d’autres groupes vulnérables tels que ceux à risque d’infection par le VIH. Le PNUD soutient la technologie de santé numérique qui « ne fait pas de mal » aux prestataires de services, aux patients et aux utilisateurs, et permet aux individus de conserver la propriété de leurs données et de donner un consentement éclairé concernant leur utilisation.
  • Le PNUD a publié un document présentant des informations précieuses pour guider les pays sur l’utilisation des technologies numériques basée sur les droits et l’éthique dans les programmes de VIH et de santé. Le PNUD assure également le développement d’écosystèmes numériques inclusifs, basés sur les droits et durables, notamment grâce à la mise en œuvre de biens publics numériques (BPN) et d’une infrastructure numérique publique (INP).
  • ce Centre sert de guichet unique avec un soutien technique, consultatif et collaboratif pour l’extension de solutions de santé numérique. L’objectif principal du Centre est d’aider les pays à identifier, adapter et étendre les solutions de santé numérique qui font progresser la santé et le bien-être pour tous. Le Centre illustre l’accent stratégique du PNUD sur les moteurs transformateurs pour le développement durable.
  • Le Centre soutient une gouvernance efficace et inclusive pour la santé numérique et tient compte des inégalités qui alimentent les maladies et les pandémies. Le Centre promeut des plateformes et services numériques conçus autour des personnes, qui intègrent des approches inclusives et sensibles au genre et sauvegardent la protection des droits humains. Le Centre favorise l’échange de connaissances, assure un suivi des tendances émergentes et partage les bonnes pratiques et les solutions éprouvées.
  • Le portefeuille d’interventions de santé numérique du PNUD couvre un large éventail de domaines, tels que : l’immunisation régulière, le VIH, la tuberculose, le paludisme, les maladies non transmissibles, le climat et la santé, la gestion des déchets des soins de santé, les énergies vertes pour les établissements de santé ; les systèmes d’alerte précoce ; et les établissements de santé intelligents.
  • Les solutions numériques sélectionnées par le PNUD pour la mise en œuvre au niveau des pays sont conviviales, évolutives, durables, axées sur les données, collaboratives, principalement basées sur des systèmes open source et adaptées au contexte local.

Opportunités et risques

Ce segment décrit les opportunités et les risques au niveau de la société qui sont associés aux transformations numériques dans le contexte des programmes de VIH et de santé. Ceux-ci devraient servir de base pour former des théories du changement au niveau des programmes, fournissant ainsi de l’inspiration aux équipes de programme sur l’optimisation de l’innovation numérique pour soutenir et stimuler les activités liées au VIH et à la santé.

  • La numérisation peut réduire les inégalités existantes dans la santé : plusieurs moyens permettent de garantir que les transformations numériques réduisent les inégalités dans la prestation des soins de santé, en particulier dans les communautés mal desservies où les canaux non numériques limitent les opportunités d’engagement des citoyens avec le système de santé :
    • Fournir des plateformes numériques sûres et sécurisées où les communautés marginalisées et reculées peuvent accéder gratuitement à des soins de santé de qualité et potentiellement anonymes, à des conseils et à un soutien par les pairs. Cela est particulièrement utile pour les femmes souhaitant obtenir des soins de santé et pour les femmes agentes de santé fournissant des services de santé.
    • Impliquer les communautés dans le développement, la mise en œuvre et le suivi des initiatives de santé numérique. Cependant, la question du partage des données entre les secteurs de la santé public et privé doit être abordée.
    • L’établissement d’une infrastructure de confiance interopérable pour les dossiers de santé personnels numérisés vérifiables (par exemple, certificats de vaccination, ordonnances médicales, résultats de tests de laboratoire, etc.) permettra à davantage de personnes des pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI) de voyager et d’accéder à des services de santé du monde entier. Cela facilitera également la réduction des restrictions sur les voyages et les échanges commerciaux en cas de pandémie ou d’épidémie transfrontalière.
  • Les technologies numériques peuvent aider à promouvoir des approches de la santé basées sur la science et les éléments factuels et à contrer la désinformation et la mésinformation : la diffusion rapide et étendue d’informations sur la santé est possible grâce aux médias numériques. Les institutions de santé peuvent utiliser des plateformes numériques pour éduquer le public sur des sujets de santé courants tels qu’un mode de vie sain, la vaccination et le tabagisme, ainsi que pour communiquer les risques d’épidémies de maladies, et surveiller et contrer la désinformation. Lors d’épidémies, les technologies numériques peuvent être utilisées pour fournir rapidement des instructions sur les comportements de prévention à un large public.
  • La santé numérique peut améliorer la qualité des soins pour les patients:
    • Suivi de la santé personnelle et diagnostics : les progrès des dispositifs de surveillance biométrique ont rendu possibles la réalisation, le stockage, la transmission et l’évaluation de tests diagnostiques via des téléphones mobiles, dans des situations où le patient et le prestataire sont éloignés l’un de l’autre. Ces dispositifs vont de tests simples, tels que les niveaux de glucose dans le sang pour traiter le diabète, à des tests plus sophistiqués tels que les électrocardiogrammes. Portés par les avancées réalisées dans les capteurs, les semi-conducteurs et l’IA, les innovations dans les dispositifs portables comme les montres intelligentes et l’équipement médical activé par l’IoT (Internet des Objets) fournissent des données plus granulaires, précises et régulièrement mises à jour pour la prise de décision.
    • La télésanté permet un accès en temps utile à des interventions appropriées, y compris des services qui pourraient ne pas être disponibles dans des contextes aux ressources limitées. La télémédecine, une composante de la télésanté, peut fournir des services de soins de santé primaire et réduire la charge sur les systèmes de santé secondaire et tertiaire. Cela se traduit par l’accès d’un plus grand nombre de personnes à des soins de santé abordables et de qualité, en particulier dans les cas où il n’est pas nécessaire d’interagir physiquement avec un professionnel de la santé.
    • Le catalogue numérique DigitalX du PNUD pour la santé contient de nombreux exemples de telles approches.
  • La santé numérique peut améliorer les flux de travail et les processus des systèmes de santé et des professionnels de la santé:
    • Les systèmes de dossier de santé électronique (DSE) ont été largement adoptés par les établissements de santé à l’échelle mondiale en raison de leurs nombreux avantages par rapport aux dossiers papier conventionnels. Les systèmes DSE peuvent améliorer la qualité des soins aux patients en réduisant les erreurs médicales grâce à la standardisation de la documentation médicale et à l’amélioration de la communication au sein des équipes de soins.
    • Support à la décision clinique : la santé mobile (mSanté) a été utilisée de manière efficace en soutien à la prestation de services de santé de dernière ligne et de soins par les agents de santé communautaire (ASC). La mSanté peut servir d’assistant professionnel, de système de soutien à la décision, à la collecte de données et aux retours d’information ainsi qu’à la supervision, afin de fournir des services de santé fondés sur des éléments factuels dans la communauté.
    • Systèmes d’information de gestion de laboratoire (SIGL) : les données de laboratoire sont essentielles pour déterminer les taux de prévalence et d’incidence et pour surveiller l’efficacité d’un traitement. Par exemple, les SIGL électroniques – qu’il s’agisse d’ordinateurs autonomes de base ou de systèmes robustes basés sur le Web en réseau – sont essentiels pour traiter le grand volume de données généré par les principaux programmes de lutte contre le VIH, le sida et la tuberculose qui sont mis en œuvre dans les PRFI. Le fait de disposer d’une telle capacité améliore l’efficacité clinique et les résultats pour les patients, particulièrement autour de la gestion des cas de patients atteints du VIH et de la tuberculose, en accélérant les processus des tests de laboratoire. De plus, la collecte de données de laboratoire robustes et opportunes et les communications sont essentielles pour la détection précoce des maladies émergentes et la préparation aux pandémies.
    • Outils de financement numérique : la mSanté et la finance mobile (mFinance) convergent rapidement dans le domaine des transactions financières pour payer les soins de santé et les fournitures de santé, ou pour faciliter le déploiement et l’extension des régimes d’incitation du côté de la demande ou de l’offre. Ces stratégies diminuent les barrières financières aux soins tout en testant de nouvelles façons de motiver les prestataires à adhérer aux directives et à fournir des soins de meilleure qualité.
  • La fracture numérique et les problèmes de confidentialité peuvent exacerber les inégalités et l’exclusion existantes en matière de santé : bien que l’encouragement de l’innovation et la réduction des monopoles et de l’enfermement des fournisseurs puissent aider à réduire la fracture numérique, les avancées technologiques n’atteignent souvent pas ceux qui en ont le plus besoin en raison d’une disponibilité, d’un niveau de coût et d’une accessibilité inéquitables, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire, et notamment ceux de groupes marginalisés tels que les femmes, les personnes âgées, les personnes handicapées et les personnes vivant dans des zones pauvres, éloignées ou rurales. De plus, les violations de données peuvent contribuer à l’identification, la stigmatisation et la discrimination des populations vulnérables, telles que les personnes vivant avec le VIH, en particulier dans les régions où les lois criminalisent la non-divulgation du VIH.
  • Le manque de gouvernance et de politique peut conduire à un usage abusif des données des citoyens : de nombreux pays manquent de politiques et de cadres stratégiques bien définis sur la santé numérique ou sur les technologies numériques et la gestion des données plus généralement. Les systèmes réglementaires gouvernementaux sont donc en retard sur les dernières tendances et laissent un espace non réglementé pour la plupart des innovations, qui sont développées par le secteur privé. Les régulateurs doivent de toute urgence établir un environnement propice avec des directives sur la protection des données des citoyens, les normes ouvertes, l’interopérabilité des systèmes numériques, l’IA, les normes sur les dossiers de santé électroniques et les lois sur la confidentialité des données. Des initiatives telles que les « environnements d’expérimentation réglementaire » (mécanismes permettant au secteur privé d’innover de nouvelles approches sous la supervision d’un régulateur) peuvent être utiles pour renforcer les capacités des secteurs public et privé.
  • La désinformation peut conduire à des erreurs de diagnostic et à d’autres préjudices : souvent, les acteurs utilisent les plateformes Web et les médias sociaux pour trouver et partager des informations sur la santé. Ces canaux, lorsqu’ils sont non réglementés et biaisés et qu’ils contiennent de fausses informations, aboutissent à des résultats de santé négatifs. Il est important que les autorités identifient les tendances clés et les facteurs sous-jacents qui facilitent la propagation de la désinformation sur la santé. Une étude de l’OMS de 2022 fournit une analyse plus approfondie du problème.
  • Manque d’éléments factuels sur l’efficacité de la santé numérique : pour garantir la sécurité et les avantages de nouvelles solutions de soins de santé numérique comme la mSanté, l’IA et la robotique, des évaluations de la technologie de la santé suivant les mêmes critères que ceux utilisés pour d’autres méthodes de soins de santé sont nécessaires. Ces technologies doivent reposer sur des éléments probants et sûrs à utiliser, et leurs impacts sur les patients et les systèmes de santé doivent être définis.
  • Les écosystèmes numériques fragmentés peuvent conduire à un manque d’outils de bonne qualité et à faible coût pour les soins de santé : la plupart des technologies sont développées en silos dans les secteurs public et privé, ce qui peut empêcher l’émergence d’outils de santé numérique efficaces et abordables. Des processus de coordination et d’intégration médiocres de l’écosystème de santé numérique peuvent limiter l’efficacité des politiques de santé nationales et, en conséquence, les outils numériques s’arrêtent souvent à la phase pilote.
  • Une infrastructure de santé en ligne faible peut limiter l’impact de la numérisation : dans de nombreuses régions du monde, l’infrastructure de santé en ligne est faible et incapable de prendre en charge l’étendue de la santé numérique. La plus grande partie de cette infrastructure, en particulier les systèmes d’information sur la santé, n’est pas interopérable ou connectée. Une faible pénétration et une connexion Internet lente entravent également l’accès, malgré la haute disponibilité des smartphones.
  • Une forte empreinte carbone et des déchets de santé en ligne peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement : les émissions et l’impact environnemental des technologies numériques et de santé numérique sont complexes et dépendent de divers facteurs tels que les appareils, les connexions, la résolution, l’heure de la journée, et bien plus encore. Ces chiffres changent tout le temps, avec à la fois des améliorations de l’efficacité – mais aussi des augmentations de l’utilisation, ainsi que des changements dans le comportement des utilisateurs. Cependant, les effets multiplicateurs négatifs des technologies de santé numérique peuvent être significatifs, y compris l’utilisation de générateurs diesel pour la connectivité de dernière ligne, la consommation d’énergie des infrastructures sur le Cloud, les externalités négatives des choix de conception des utilisateurs (par exemple, le défilement continu générant plus d’utilisation de données), et les émissions requises pour former les modèles d’IA et des « big data ». Du côté des consommateurs, en 2019, 53,6 millions de tonnes de déchets électroniques ont été générées dans le monde – mais la même année, seulement 17,4 % des déchets électroniques avaient été recyclés. Des initiatives telles que le « Droit à la réparation » et d’autres suscitent de l’intérêt, mais les progrès sont lents.

Propositions en termes de programmation

Le VIH et la santé englobent un large éventail d’approches programmatiques, de décisions de projet et d’objectifs de renforcement des capacités. Nous mettons ici en évidence quatre domaines ayant une pertinence particulière pour une approche globale de la société face à la réduction des risques de catastrophe. Cependant, cela ne remet pas en cause la pertinence ou l’importance d’autres éléments de la Stratégie numérique du PNUD quant à la fourniture d’interventions numériques efficaces pour le VIH et la santé. De plus, les approches choisies peuvent varier en fonction du contexte local. Nous vous recommandons d’explorer la Boussole numérique afin d’établir comment ceux dans des contextes similaires au vôtre ont abordé ces problèmes.

Le PNUD est bien placé pour fournir un soutien au niveau des pays en matière d’intégration des innovations numériques dans les programmes de lutte contre VIH et de santé, y compris la réalisation d’évaluations de la préparation numérique et des évaluations de la technologie de la santé pour des solutions évolutives.

Normes culturelles

Les normes culturelles se concentrent sur la compréhension et l’atténuation des dommages infligés par les transformations numériques, telles que la dépendance, le cyberharcèlement, la désinformation ou les impacts physiques. Pour les transformations numériques dans le domaine du VIH et le de la santé, il s’agit en particulier de protéger les droits humains et d’être inclusif afin que toutes les personnes aient accès aux services de santé. Exemples de propositions générales :

  • Soutenir les pays avec des conseils politiques et un appui technique pour faire en sorte que les systèmes numériques pour la santé soient plus inclusifs, plus sûrs et plus équitables : cela peut inclure, par exemple, un plaidoyer en faveur d’une conception centrée sur les personnes des transformations numériques avec les communautés et les gouvernements. Le PNUD fournit des conseils sur la manière d’inclure les communautés marginalisées (par exemple, les minorités raciales et ethniques, les peuples autochtones, les jeunes femmes et les filles, les populations clés du VIH, les populations de la tuberculose et du paludisme, les personnes âgées, les personnes vivant avec des handicaps, les personnes LGBTI+ et autres) dans les réponses sanitaires.
  • Combler le fossé dans l’accès aux technologies de santé numérique : élaborer des lois, des politiques et des pratiques qui s’attaquent à la stigmatisation, à la discrimination et à l’exclusion. Il est important de soutenir le développement d’outils rendant les systèmes de santé numérique opérationnels et de se procurer l’équipement nécessaire pour ce faire. Il est également important de s’assurer que le personnel est formé et que les bénéficiaires savent comment et où accéder à ces outils.
  • Promouvoir des technologies numériques éprouvées pour élargir l’accès aux médicaments, aux vaccins et aux autres produits de santé, et renforcer les systèmes et les capacités de passation de marchés, de livraison et de pharmacovigilance (suivi des effets secondaires) : le PNUD a mis en œuvre des plateformes efficaces telles que eVIN et CoWIN en Inde, SMILE en Indonésie, DHIS-2 en Guinée-Bissau, des technologies numériques pour la pharmacovigilance dans la tuberculose, et plus encore. Ces plateformes peuvent être consultées et adoptées dans les pays à travers l’apprentissage transfrontalier et la coopération Sud-Sud.
  • Tirer parti des transformations numériques pour un meilleur impact sur la santé mentale : le traitement psychologique des problèmes de santé mentale subit un changement fondamental avec la disponibilité généralisée de la technologie numérique. Il existe des traitements numériques bien établis pour la dépression et la plupart des troubles anxieux, ainsi que pour des problèmes tels que l’insomnie. La majorité des traitements numériques sont des formes de thérapie cognitivo-comportementale principalement dérivées de traitements en face à face existants ou de livres d’auto-assistance. Il convient de noter que si les traitements numériques peuvent être utiles et efficaces dans de nombreux cas, ils ne sont pas un substitut exact aux soins de santé mentale en personne et ne seront pas appropriés ou suffisants dans toutes les circonstances. Le Réseau d’innovation en santé mentale (MHIN) est une communauté d’innovateurs dans la santé mentale qui facilite le développement et l’adoption d’interventions efficaces en santé mentale. Un catalogue présentant leurs innovations dans les programmes de santé mentale est disponible sur leur site Web.

Données et confidentialité

L’échange de données se concentre sur les données ouvertes du gouvernement, l’accès aux données, le stockage des données internationales et la confidentialité et la protection des données. Pour les transformations numériques dans le domaine du VIH et de la santé, cela implique notamment de prévenir l’utilisation abusive des données des citoyens à travers la confidentialité et la protection des données, ce qui peut aider à promouvoir une gouvernance efficace et inclusive pour la santé. Exemples de propositions générales :

  • Établir des cadres de gouvernance et des protections légales pour sauvegarder la confidentialité et la vie privée des utilisateurs des technologies de santé numérique : assurer la protection des dossiers de soins de santé en ligne, des dossiers médicaux électroniques et des communications avec les prestataires de soins de santé. Le PNUD a fourni une note d’orientation spécifiquement consacrée à cette question : « Guidance on the rights-based and ethical use of digital technologies for HIV and health programmes » (Orientations concernant l’utilisation éthique et fondée sur les droits des technologies numériques pour les programmes de lutte contre le VIH et de santé).
  • Engager les communautés dans la transformation numérique et intégrer la protection des droits humains et de l’éthique comme un aspect fondamental de la programmation de la santé numérique:
    1. Sensibiliser les citoyens à leurs droits en matière de données, notamment : a) le droit d’accéder aux données à caractère personnel, et pour leur minimisation, et le droit à l’oubli ; b) le droit de savoir comment les données sont traitées, quel en est le fondement juridique et qui reçoit les données ; c) le droit d’être informé lorsqu’un nouveau contrôleur reçoit des données personnelles ; et d) le droit d’être informé en temps opportun en cas de violation de données.
    2. Il est nécessaire de créer des espaces plus sûrs en ligne. Les individus dans des groupes vulnérables tels que les personnes vivant avec le VIH ou les personnes LGBTI+ hésitent à utiliser des plateformes numériques ou les médias sociaux en raison du manque de protection. Les services de santé numérique devraient être conçus pour répondre aux besoins des groupes vulnérables et à ceux des populations clés.
  • Évaluer les inégalités en termes de santé : utiliser une informatique de santé intégrée, y compris des données et des analyses hyperlocales, pour évaluer les inégalités en termes de santé.
  • Stimuler l’innovation dans la réglementation et les protections : identifier et explorer des formes innovantes de protection des données (y compris les trusts de données ou d’autres solutions localement pertinentes) et établir des collaborations multisectorielles pour piloter et intégrer les meilleures pratiques réglementaires. Cela pourrait inclure l’introduction d’approches telles que les « environnements d’expérimentation réglementaire » pour garantir que le secteur privé et d’autres fournisseurs de solutions de santé numérique disposent des capacités techniques et des structures pour protéger les données des utilisateurs.

Technologies émergentes

Cette section se concentre sur les normes et les directives applicables aux technologies émergentes. Pour les transformations numériques dans le domaine du VIH et de la santé, cela implique notamment des normes de transparence et de protection des données ainsi que l’utilisation éthique des technologies numériques, il est possible de contribuer à promouvoir une gouvernance efficace et inclusive pour la santé. Exemples de propositions générales :

  • Tirer parti du rôle du PNUD en tant qu’« intégrateur » : les bureaux de pays du PNUD ont développé des liens solides avec leurs gouvernements respectifs et les partenaires de l’ONU, et ils sont bien positionnés pour soutenir l’expansion de la santé numérique dans leurs géographies respectives. Le rôle du PNUD en tant qu’intégrateur lui permet d’assurer une coordination efficace au sein du système des Nations Unies et de rassembler les gouvernements, le monde universitaire, les donateurs, le secteur privé et les agences de l’ONU pour répondre à la demande croissante de solutions de santé numérique.
  • Soutenir la recherche et l’échange de connaissances : compte tenu des développements rapides dans le domaine de la santé numérique, il peut être difficile pour les pays de trouver les solutions appropriées à leur contexte. Les pays devraient soutenir la recherche et l’échange de connaissances pour identifier les éléments constitutifs essentiels des systèmes de télésanté – des cadres juridiques et politiques et des capacités humaines pour les protocoles de données. Cela devrait être synthétisé sous forme d’orientations destinées aux décideurs politiques, aux prestataires de santé et aux développeurs de technologies.
  • Améliorer la propriété communautaire de la santé numérique : engager les communautés dans le développement numérique. Développer des systèmes de données de santé centrés sur la personne pour améliorer le partage d’informations et l’accès aux services de santé. Promouvoir des normes ouvertes sur l’interopérabilité (par exemple, HL7, FHIR) et les biens publics numériques liés à la santé dans le cadre de l’engagement du PNUD avec l’Alliance pour les biens publics numériques.
  • Lutter contre la menace de la désinformation : le PNUD a développé des outils numériques basés sur l’IA tels que iVerify pour vérifier les faits et identifier les fausses informations sur l’Internet. De tels outils peuvent être adaptés et utilisés pour lutter contre la désinformation dans le domaine de la santé. Le PNUD peut également s’engager auprès des entreprises de médias sociaux pour contrer la désinformation liée à la santé sur leurs plateformes.

Services et plateformes numériques publics

Cette section se concentre sur la stratégie et les programmes pour la numérisation des services fournis par le secteur public. Exemples de propositions générales :

  • Soutenir les efforts des pays pour atteindre une couverture sanitaire universelle : cela peut inclure la mise en œuvre de technologies numériques pour renforcer les systèmes de santé, augmenter la durabilité dans le secteur de la santé, et explorer les opportunités liées à la micro-assurance-santé. La technologie de santé open source fait l’objet d’une demande croissante. Le PNUD peut s’appuyer sur des modèles probants de son travail dans les PRFI et promouvoir et mettre en œuvre des biens de santé publique numériques.
  • Utiliser les énergies renouvelables en vue d’étendre la portée des systèmes numériques pour la santé : utiliser les énergies renouvelables locales pour s’assurer que les systèmes numériques pour la santé ne dépendent pas de l’alimentation électrique centralisée. Cela peut aider à atteindre les communautés rurales et éloignées, comme dans le projet « Solar for health » (L’énergie solaire pour la santé) maintenant opérationnel dans quinze pays.
  • Promouvoir l’utilisation des données et des solutions numériques pour établir des systèmes de santé plus résilients et durables : cela peut inclure des systèmes permettant la collecte et l’analyse de données en temps réel, ainsi que la prise de décision et l’établissement de rapports pour l’exécution finale. Le PNUD peut travailler sur des plateformes numériques et de données qui traitent de la santé humaine, de la santé animale et du climat et peuvent être intégrées à des systèmes d’alerte précoce et à des analyses pour la préparation et la réponse aux pandémies.
  • Étendre les plateformes numériques : étendre les plateformes numériques pour la gestion de la chaîne d’approvisionnement, la gestion des déchets des soins de santé, l’enregistrement des bénéficiaires, et la gestion des systèmes d’information.
  • Développer des établissements intelligents pour la santé avec des technologies numériques interdépendantes : inspiré par le concept de villes intelligentes, le PNUD a lancé « Smart Facilities » (établissements intelligents) – une initiative visant à intégrer l’innovation technologique et les solutions d’énergie renouvelable dans l’infrastructure physique des soins de santé. Les établissements intelligents pour la santé (SFH) appliquent à l’infrastructure des solutions par le biais de quatre piliers technologiques interdépendants, à savoir 1) énergie et mobilité ; 2) mégadonnées et Internet des objets ; 3) technologie de l’information et des communications, veille stratégique et intelligence artificielle ; et 4) sécurité. Il s’agit par exemple de la surveillance des conditions stationnaires en soutien à la vaccination contre la COVID-19 ; l’installation de panneaux solaires, des systèmes de stockage froid sur place, des systèmes d’information et la surveillance des appareils, la surveillance environnementale et des catastrophes, et la surveillance de l’efficacité énergétique au Laboratoire national de référence de São Tomé-et-Príncipe. Des plans relatifs aux établissements intelligents pour la santé soutenus par le Fonds mondial sont en cours en Afghanistan, en Guinée-Bissau, au Soudan, au Soudan du Sud et au Zimbabwe.
  • Renforcer les capacités à travers les gouvernements et l’écosystème local de santé numérique : développer la capacité de la main-d’œuvre de santé dans les technologies numériques, tirer parti des experts en santé numérique, améliorer le développement des talents et la formation, et soutenir la collaboration et le partage de connaissances à travers les pays par le biais de la communauté de pratique de la santé.
  • Tirer parti du portefeuille significatif du PNUD dans la fourniture de médicaments et d’autres produits sanitaires pour aider à optimiser les systèmes d’approvisionnement des pays : cela peut inclure la numérisation de l’approvisionnement en médicaments et en produits sanitaires, la gestion de la chaîne pour les vaccins, les établissements intelligents pour la santé et d’autres approches innovantes.
  • Tirer parti de la réponse à la COVID-19 et d’autres infrastructures d’urgence sanitaire : utiliser les technologies développées pour les vaccins contre la COVID-19 dans d’autres secteurs de la santé, tels que les vaccinations régulières, les campagnes de lutte contre le VIH, la tuberculose, le paludisme, etc. Étendre la prestation de soins de santé aux populations vulnérables. Utiliser les capacités de la chaîne d’approvisionnement telles que les réseaux de distribution et l’entreposage pour les médicaments et l’infrastructure logistique.
  • Établir des partenariats à des fins d’impact : développer des solutions numériques et de données innovantes dans le domaine de la santé avec l’expertise du secteur privé. Établir une communauté de pratique (CoP) de développeurs locaux et de partenaires à travers les pays pour cocréer des solutions de santé numériques.

Acteurs concernés

En soutien au travail dans les quatre domaines ci-dessus, il est important de tenir compte des principaux acteurs du VIH et de la santé tant dans le contexte national qu’à l’extérieur. Ceux-ci doivent être engagés pour renforcer les capacités dans chaque domaine programmatique.

  • Fonds mondial soutient les pays pour accélérer l’adoption et l’expansion des technologies de santé numérique. Il a créé un fonds de 50 millions de dollars en soutien aux pays africains dans le renforcement des capacités de santé numérique aux dernières étapes, et il aide les pays à mettre en place des systèmes d’information de gestion de la santé numérique (HMIS).
  • OMS – soutient la mise en œuvre de solutions numériques qui contribuent à une prise de décision éclairée, améliore la connaissance de la santé numérique grâce aux Communautés de pratique et évalue systématiquement les besoins des pays en lien avec l’offre d’innovations.
  • UNICEF – travaille à la conception, l’amélioration et l’expansion des interventions de santé numérique à l’échelle mondiale ainsi qu’à l’application de ces solutions dans son mandat principal, et se concentre sur la santé et les droits des enfants et des adolescents. Gère des solutions locales telles que RapidPro qui permettent la collecte de données en masse et des communications de masse en temps réel.
  • Banque mondialetravaille avec les gouvernements pour atteindre la couverture de santé universelle en renforçant les systèmes de soins primaires, soutient les initiatives multilatérales mondiales, par ex., le Fonds africain pour l’acquisition des vaccins, COVAX, etc. Les principaux domaines de travail incluent la préparation et la réponse aux pandémies, la nutrition et les maladies infectieuses.
  • Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) finance des innovations de santé numérique à l’échelle mondiale et réunit les gouvernements, les communautés et le secteur privé en créant des incitations sur le marché pour les vaccins, les traitements et les diagnostics. Elle soutient également des initiatives visant à générer des données et des éléments factuels de haute qualité.
  • L’Alliance pour les biens publics numériques (DPGA)Co-présidée par le PNUD, l’Alliance pour les biens publics numériques guide la communauté mondiale vers la formation d’une infrastructure numérique qui offre des avantages à l’ensemble de la société. Construire une infrastructure publique numérique inclusive peut stimuler les progrès sur de multiples ODD, notamment en améliorant les résultats en matière de santé, en réduisant la pauvreté, en renforçant la bonne gouvernance et en bâtissant la résilience climatique.
  • GAVIl’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) fournit des subventions pour des interventions sanitaires liées au soutien vaccinal, au renforcement des systèmes de santé, à l’optimisation des équipements pour conserver les vaccins réfrigérés, etc. Elle co-dirige avec l’OMS et l’UNICEF le Partenariat pour la distribution de vaccins contre la COVID-19 (CoVDP) à l’échelle mondiale, en se concentrant sur 34 pays, principalement en Afrique subsaharienne.
  • PATHPATH (Réduction de la pauvreté grâce au tourisme et au patrimoine) travaille avec les gouvernements au développement et l’expansion des technologies numériques et à l’amélioration de l’utilisation des données. L’organisation se concentre également sur l’innovation dans les dispositifs, les soins primaires, les diagnostics et le plaidoyer en faveur de la livraison de vaccins.
  • Digital Square – relie les logiciels open source, des biens publics numériques, des donateurs, des fournisseurs techniques, des partenaires de développement et des consultants pour accélérer l’utilisation des technologies numériques dans la santé publique.
  • Secteur privé – le PNUD a un fort potentiel pour travailler avec les entreprises de technologie numérique qui développent des produits en vue de relever des défis spécifiques en termes de santé et de développement – et pour apporter ces technologies aux gouvernements en tant que solutions. De tels partenariats permettront au PNUD d’accéder aux dernières informations sur les innovations numériques et d’avoir une bonne vision des développements futurs en matière de santé numérique, créant ainsi plus de biens publics numériques pour la santé. Le catalogue Digital X pour la santé du PNUD illustre cette approche.

Exemples de programmation

Les liens ci-dessous fournissent un accès à des orientations spécifiques, des études de cas et des propositions de BPN pour la mise en œuvre programmatique de transformations numériques dans les principaux secteurs programmatiques du domaine du VIH et de la santé :

Établissements intelligents pour la santé (SFH)

Les SFH mettent en œuvre des solutions à travers quatre piliers technologiques interdépendants pour diverses infrastructures telles que les bâtiments de bureaux, à savoir : 1) énergie et mobilité ; 2) « big data » et Internet des objets ; 3) technologies de l’information et des communications, veille stratégique et intelligence artificielle ; et 4) sécurité. https://www.youtube.com/watch?v=c3KeHdLDjsk

VIH ET SANTÉ
SMILE

Une solution technologique innovante conçue pour renforcer le système de la chaîne d’approvisionnement pour l’immunisation en Indonésie. Elle facilite le suivi en temps réel de la logistique de la chaîne du froid des vaccins en numérisant les stocks et les températures de stockage à divers points de la chaîne du froid des vaccins. https://www.undp.org/indonesia/projects/sistem-monitoring-imunisasi-logistik-secara-elektronik-smile

Gouvernance
VIH ET SANTÉ
Réseau électronique de renseignements sur les vaccins (eVIN)

L’eVIN est une application qui utilise la technologie des smartphones et du Cloud pour enregistrer numériquement les données sur les niveaux de stock de vaccins et les températures de stockage. https://www.undp.org/india/projects/improving-vaccination-systems-evin

Gouvernance
VIH ET SANTÉ
FASSTER

L’Analyse de la faisabilité de la surveillance syndromique à l’aide du modélisateur épidémiologique spatio-temporel pour la détection précoce des maladies (FASSSTER) est la principale plateforme de surveillance des maladies utilisée par le gouvernement philippin pour gérer la pandémie de COVID-19. https://digitalx.undp.org/fassster_1.html

VIH ET SANTÉ
Réseau d’information sur les vaccins contre la COVID-19 (CoWIN)

Une solution informatique basée sur le Cloud pour la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des vaccinations contre la COVID-19. Elle sert de ressource fiable unique pour toutes les données et informations liées à la livraison du vaccin contre la COVID-19 en Inde. https://www.undp.org/india/projects/winning-over-covid-cowin

VIH ET SANTÉ